tisseur de poèmes

Ordonnée prête
Elle ne se dévoile pas d'emblée sur un mode panoramique
Mais se découvre au fil de l'itinéraire
Du vallon de tes joues , je dévale jusqu'à ta bouche
Elle s'ouvre et laisse entrevoir un baiser
Ta langue saumon remonte le bord de tes lèvres
Elle se laisse allées et venues
Se glisse entre deux vagues qui la porte aux nues
L'avènement des sens précéde l'exploration du réel
Un pourquoi : le regard tourné
Le temps passe , les images prennent des poses
Un comment : de quelle e-façon
Toujours dans l'ombre mais quand la lumière s'insinue
Verrais je encore ce qu'il me souhaitait de voir
Voudrais je alors te mettre à l'en-chère jusqu'à l'en -quand
Tu es un train indirect libre , que des mots
A chaque ligne un vers bu
Le st-il d'un poète , son poème la st-elle de papier