tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

que passa

Le nom chaland
Ton nom vogue à partir de la Seine
Une bête de scène ?
Je n'ai que la bande son d'un vieux film perdu
La voix que j'ai retenue a épousé les volutes rythmiques du souvenir
Une volute dont le trou s'élargit jusqu'à disparaître dans un mur du son
La preuve par le son qu'un mariage a été réussi
le bruit de la fête
Sinon la volute se serait dissipée dans le ciel dans un silence profond
La volute a aussi la forme d'un chaînon manquant dont on ne savait pas qu'il manquait
C'est le bruit du vent qui passe , qui fait caisse de résonnance
Comme si se trouvait un monde invisible
Un peu comme un nuage qui se mettrait à siffler et que je mettrais à regarder
Bien que mon quotidien ait vu tant de nuages
A l'écoute je me sens dans une atmosphère de sûreté , de sécurité intellectuelle
Un souvenir pièce rien que pour le passé par rapport à une pièce à vivre
Ou une chambre :le fantôme de drap blanc
J'aime à y coudre les morceaux de discours puis inventer
Une grande page de théâtre une manipulation de deux histoires
Deux marionnettes dans l'espace d'écriture
Tu n'es plus qu'un désir de passage
J'aime entendre ton refrain encore et encore
Ton attaché de presse
Mon écriture est attachée mais toi
Presse ...alors de ta grande voix qui porte et fait durer encore un peu plus



24/02/2015
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