tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Que suis-je?

Faut pas pleurer , on va bientôt revenir 

La première coupure ,la première liberté 

On retrouve dans un grenier de vieux souvenirs pleins de toiles d'araignée 

Oui tant de souvenirs  qui s'accumulent car la vie est trop courte 

On dépense son temps ,on rallume le passé pour mieux aller dans le futur 

On ne peut pas faire le bilan , on ne peut pas s'en séparer

Le temps un instant retrouvé  car on a revu une vieille  connaissance 

Mais les adresses du passé non plus forcément de domicile , de visages 

Le temps s'est arrêté au jour de notre départ 

Même si on dit j'y reviendrais 

C'est toujours autre chose 

A des kilomètres de chez soi on ne peut pas figer le temps 

Même si dans un ailleurs de vacances tout explose de bonheur , 

Comme si c'était un endroit si extraordinaire où l'on peut exaucer pleins de voeux 

Et puis quand on devient aussi vieux que les souvenirs 

On fait du ménage , on ne garde que l'essentiel , les photos de famille , les meilleurs moments 

On a de la peine car on sait qu'on ne pourra plus se déplacer aussi loin 

Que le budget n'est plus le même 

On adorait   sortir du cercle

Maintenant on est encerclé 

Un rayon qui se chronomètre  à l'intérieur  du cercle 

Allez il te reste  tant  avant  que la trotteuse  ne s'arrête 

70? 8O ?90 ?plus 
Tu es un souvenir  

Là c'était mamie , là c'était papy , tonton , tatie 

On sourit ,on se rappelle le temps où ses souvenirs coïncident avec les leurs 

Comme s' ils n'étaient pas morts 

C'est qui  la dame , le monsieur 

C'était ton arrière arrière grand mère , père oncle ,tante 

Pas connu , fait partie des ancêtres , d'un arbre généalogique 

Où sont mes racines ? 

Exiler , tout laisser derrière sans rien emporter 

Alors on cherche ceux qui auraient pu habiter  dans le même lieu 

On se regroupe en souvenirs pour reconstruire 

Comme si c'était encore là- bas 

Puis si on y retourne par chance

Le parfum d'un arbre en fleurs 

Nous transporte vers un hier 

Mais les visages sont peut- être  déjà au cimetière 

Ou on fait avancer leur vie si loin sans nous 

Que personne ne se reconnait

Maman , papa laisse moi te raconter 

Une vidéo comm-enterre 

Une joie indicible 

Des souvenirs terminus 

Sur une phier , un nom 

Une mémoire des lieux 

Une page qui se tourne et raconte jusqu'à la première 

Comme de générations en générations 

Une place qui se vide 

La routine des jours pour ceux qui ne partent jamais 



17/03/2012
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