quel monde
Sur le cadran solaire
C’est ton heure , ton destin
Espace d’ombre , moment encore mystique
Voilà le sabre de ses rayons
Dans l’espace qui se libère , il les dardent d’un feu de dieu
Mais quel Dieu ?
Tout n’est plus que sable brûlant
Tout comme le terrain sur lequel passa Attila
L’herbe ne repousse plus
Et les nuits tant redoutées d’un désert
Cette nuit froide dans laquelle tu portes ta polaire
Que tu crois porter que l’instant d’une nuit
Il est trop tard pour halt antique
Le futur vient de toute manière mais
Le futur d’ un très mauvais présent (cadeau en anglais)
Toi qui pensait la beauté sauvage et provisoire
Mais celle là nullement à apprivoiser
Ceux qui croient encore en un monde à reconstruire
Les itinérants
Se trouvent face à un pays attaqué , incertain , saturé
Ce dernier ferme ses frontières
Un soleil à outrance
Tu cherches l’eau , ce luxe de vie
Si seulement tu pouvais encore prier !
Ceux qui fuient , cherchent à faire fuire
Le désert
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