tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

quelques heures d'hiver

D'hiver pur avec de la neige
De la poudre de neige comme une pincée de magie sortie d'une baguette
Pas que le froid qui nous fait errer vers le chaud
Donner envie de prendre dans les mains , de regarder
Comme si nous étions morts et que nous avions besoin d'une 'en vie' pour revivre
Quitter notre léthargie , besoin d'allumer le ciel noir
Pendant ce temps , le poète , on ne sait pas très bien où il va
Mais on le suit
Peut-être parce qu'il n'a pas de buts , une idée bien précise
Il écrit à tâtons , sa lectrice marcelle aimée cherche ses formes
Comme la lecture d'un marc de café ,son écriture à lui
Il rédige parce qu'il a perdu le mode d'emploi
Comme s'il renonçait à ce qui était déjà écrit mille fois
Comme s'il avait oublié
Mais plutôt parce que l'imprévu fait construire
Feindre pour d'icimuler
Etre une apparition quand on ne s'y attend pas
De l'autre côté des apparences
De sa fiction intérieure , une vie retrouvée
Mettre fin à ses nuits parcequ'elle est éternelle
Et si cette nuit dernière on lui disait qu' il n'y a plus de places
Alors il reviendrait sur ses pas : remettre les pieds , rentrer chez lui
Le reprendre à l'essai , à plus d'un titre
Dans la rue blanche qui ne revient pas
On peut tirer de ses notes un bel écrit quand elle a fondu
Regarder dans le jardin les yeux de vert
Toutes les traces de pas , ici et là
Une figure passante
Jusqu'à l'ordinaire
On ne fait plus attention
Quelques heures d'hiver pendant lesquelles on a oublié le temps
Profité jusqu'à l'usure



22/01/2013
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