tisseur de poèmes

Que me dis tu que je ne sache déjà
De tes vagues représentant l'écriture 
De ces tentes chapeaux qui saluent la mer
Assise sur un rocher 
Pense aux moments où ils vont revenir
où quelque chose d'autre ne peut pas être ce qui est regardé
Quand je lis sur une carte où suis je ?
Si je ne suis pas chez moi , je suis perdue
Je cambriole une image sans en demander la permission
Pas comme ceux qui demandent pardon à une bête avant de la tuer
Quand j' entendais les sirènes tous les premiers mercredis 
Je regardais dans le ciel ,pourtant la guerre était finie 
Je me laisse aller ,je ne suis pas 
C'est le vent qui dit écoute et mon esprit qui se hante 
Aux murmures du vent ,c'est mon esprit vagabond qui y répond
Toi ,dans ton immensité bleue
Qu'aurais tu à faire de moi, point minuscule en haut de la colline
Voir sans être vu
Ou bien tu fais comme si ,toi qui remue tes vagues au moindre voilier
Agitant ses voiles comme un porte-étendard et sa coque comme un bélier
Alors les deux rubans de mon chapeau flottant envoient tels des signes des deux bras
Une guitare à terre de son manche montre une direction
Sur les cordes des petits oiseaux perchés 
Dans le rond de trou, l'homme d'une caverne comme le texte de Platon