tisseur de poèmes

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Rêve

Regarder l'azur 
L'espace donne le vertige  
Des nuages autos tamponneuses qui font des orages
Gros nuage qui traverse et les petits nuages 
La mère et ses enfants
Des gouttes d'eau parachutes 
Un convoi de nuage qui a pleuré 
Qui ne va jamais vers un cimetière
Nuages qui démarrent en trombes 
Heureusement l'éclair les a flashés
La pluie sur le sable qui ne rouille pas
Les algues comme des grands s qui dansent dans l'eau 
Comme dans une disque eau /thèque
Une série de tubes comme chez un alchimiste
Corps qui trémousse et mesure le temps et l'espace
D'habitude le corps fait sans nous
Malgré la pluie ,je suis sorti de moi 
A l'abri d'une pensée
Celle qui se trouvait derrière le rideau des gouttes 
Je n'osais ouvrir de peur d'un rideau de douche
Sur le balcon les gouttes tombent l'une après l'autre
Du temps compté 
En contretemps le passé composé ,plus que parfait
Derrière les barreaux de cordes ,les notes veulent se faire la belle
Double croches à cheval 
Le soleil se couche ,paupières se ferment
Le soleil se lève ailleurs ,paupières ouvertes sur un rêve
Un oeil sans aiguilles ,conco/mitant
Histoires en haleine ,réalité de moins en moins tangible
Perds pied ,voyage des confins sur un coufin
Ni une , ni deux ;sans i unie et dieux 
Pourtant nombreuse mais ombreuse pleine de n
Traverser sur les clous 
Mais je ne suis pas fakir !
Je suis déjà parti dans les nuages 
Nua/je 



09/06/2019
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