tisseur de poèmes

Lève toi et marche
Monte jusqu'à la palme d'or
Toi qui a vécue argent comptant
Les larmes versées qui te mettent à flot
Partir en boat people comme toutes celles qui t'ont précédées
Sur l'étagère , il ne reste que le bronze d'une vivante qui a passé
Ta vieillesse , l'attente prolongée de la fin
Déjà dans un monde parallèle
Difficile de t'y rejoindre
Sur l'autre rail , je ne suis qu'un taureau qui rumine
Qui regarde passer le train fidèle aux lois du réel
J'aurais aimé traverser les clous
Etre en infraction pour avoir empêché un train à l'heure
Ne pas être en retard sauf arriver quelques années plus tard
Et te perdre à nouveau
Les Dieux avaient brisé un morceau de marbre de leur Olympe
Froid et glissant ta demeure où tes fleurs restent toujours en lys
J'apprend à tirer moi même les ficelles de ma marionnette
Je m'en souviens ou ai je rêvé ?
Bien qu'ayant applaudi à tout rompre
Le rideau s'est fermé quand même