tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Sept jours et la lumière fut

Je vais  mettre un pied chez toi

L'autre  attend  ta longue marche pour me donner la paire 

Ton pied  dans mon beau toi 

L'autre passe un savon pour un pied beau 

Guérir la plaie de notre humanité

Les racines d'un arbre de vie  qui voudrait retrouver ses feuilles 

Après six pieds sous taire dans ta lecture silencieuse 

Les miens sortiront de terre  pour notre alexandrin 

Jusque là  nous n'avions laissé aucune Thrace   commune 

Il est temps maintenant  de prendre notre pied  pour  parler  d'une même voie  

Habité  par la réalité de deux mondes sans abîmer personne 

Nous découvrons  tout à coup que nous pouvions nous aimer

Tout le monde croyait que c'était la guerre entre nous

Jeune femme  canon ,bombe sexuelle ,nos rencontres boum

Soulagés parce qu'on pouvait se dire  qu'on existe

Que nous n'étions plus s-existe 

La sincérité et la beauté de notre relation qui nous unit sans apprêt social

L'avant social d'une forêt de bois sauvage  à l'état brut 

Où l'on s'arrache comme des troncs déracinés 

Où l'on ne se lave plus les mains comme Ponce Pilate 

Mais où nous nous frottons les mains de joie par nos retrouvailles

Les gens du pays se prenaient en grippe et se faisaient vacciner

Pour  éviter la contagion ,eux voulaient  rester  ensembles

Ils restaient sur la grève  pendant que la colère montait

Ils voulaient  faire des vagues 

Maintenant nous ne voulions plus nous faire prier 

Chacun a rangé toutes ses affaires qui traînent 

Pour que la dernière fenêtre de l'avant  s'ouvre sur un grand jour 

Une place nette pas différenciée 

Il n'y a pas péril en la demeure 

je t'attends de pied ferme sur le seuil



18/12/2011
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