tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

seule

Ecoute son CD 
Sur place il ne se tient plus de joie 
Sa chevelure comme baignée de lumière blonde
Elle croyait qu'il allait CD ne plus tenir
Elle attend sa mouvance au coin d'une rue, route , rail 
Mais c'est elle qui affanchit , vagabonde 
Au milieu des fantômes armés de légendes 
Regardant les toits en triangles , les tours , les cheminées 
Comme une percée dans cette atmosphère conservatrice 
Passant devant les souvenirs affectifs 
Reliée émotivement à un lien 
-le café où elle prenait ses boissons entre potes 
-le restaurant où elle a eu son premier dîner en tête à tête 
-l'église où elle allait prier tous les dimanches
-l'hôtel où elle a fait l'amour avec lui
Si hasard il ne voudrait pas arriver à la fin quelque part 
Mais son corps devient nuit 
Car rien de vivant quelque part 
Rien ne débouche au coin d'un rail , d'une route , d'une rue
Que le bruit de ses pas qui résonnent 



01/02/2019
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