tisseur de poèmes

Qui est-il ?un mot opâques qui attend la lumière:chaise cannée puis empaillée ,que soit louée la chaise. .Il dit nom, simple identifiant,oui phi , pré-sage ,hospice.Les bancs de l'école l'ont attrapé par le fond de la culotte.Lège déjà vu de mon coton jumelle ,vêtu de son vichy effervescent en train de faire ses courses peuchères à l'hypomarché du coin.Au centre de ce quartier marchand ,un bassin:d'abord eau de javelle puis gerbe d'eau ,enfin elle jaillit.Sur son javeau l'eau ,le bordé touche l'eau , le débordé accueille le fils pro-digue.Il porte des pantalons en toile de fil qu'il enfile ou des djinns ou des pantalons corsaires qui font le fendant en prenant le malin pour un marin.Un pantalon déchiré par lequel un morceau de chair s'échappe comme l'esprit de l'air.La mer en bleu de travail ,lui grimpant les cottes bleus.Sa combinaison a du coffre et dans son habit à laine zéphyr ,il fait un tour de poitrine et oups il part avec la caisse.D'abord petit coffre avec sa layette puis coffre -fore qui se fait coffret et se fourre dans un sale pétrin.Il est toujours en guerre de siège dans lequel il s'asseoit. Dans la trouée d'une chaussette ,on aperçoit un bout de pied :cela dépasse les bornes!Il aime à regarder aux carreaux les chaises volantes .Près de la grille en fer d'un confessionnal ,sa chauffeuse l'attend.Partageant une salle réduite -les em-piètements chevauchent en selle d'une façon dés-obligeante-avec les causeuses en tête à tête ,il aime à jouer au golf miniature dans un fauteuil club sur un parcours de chaises percées.Son allure boudeuse après avoir pris une culotte sur une ponteuse,attitude convalescente après son séjour à la Santé.Son siège tourné à la vinaigrette laisse sa place Assises au barreau et son bâtonnier ne mène pas une vie de bâton de chaise.Juché sur un escabeau pour admirer l'escabelle et pouf! On jette les chutes et le siège est maintenant vacant.