tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Solitude métaphores

Sur les planches au bord de la mer 
Nous marchions
Une plume chapeau bas 
Respect à cet océan
Puis un embrun de causette 
J'ai pris l'écume au loin pour un bateau fantôme
Tiré par un attelage de vagues
Encore un coup de mon imaginaire cocher 
Et toi du bas du cou jusqu'à la ceinture
Une enceinte avec ses gradins 
Et ta mâchoire qui s'accroupît 
Déplace tes sons plus fort que le vent
Ma langue qui se courbe devant le palais pour dire elle
Et puis à la nuit , je ne suis plus qu'un "luit"
Montre de quel bois je me chauffe 
Le bel âtre d'une belle au bois dormant
Les rideaux s'ouvrent comme une robe de chambre 
Ceinture comme cordon se frottent en dénouement
Je suis ses yeux ses oreilles sa langue
Son objection se manifeste quand je n'ai pas d'inspiration 
En me laissant écrire, c'est qu'elle retrouve et révèle son identité 
Qu'elle se plait dans mon décor car elle peut y rêver, 
Elle me laisse faire : je mets son projet en mots
Rien qu'un poète solitaire 
Epousant le silence 
Et dans l'objet immobilisé 
Fait revivre ce qui lui s'y rattache dans un élan de souvenirs 
Puis reposé ,se retrouve comme le seul grand arbre dans un champ
Marron crème 



28/01/2021
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres