tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

synecdoque

Blanc- bec d'une plume: droite comme un i d'un côté , de l'autre un poète débarque bec dans l'eau.La plume donne la becquée à la page,l'homme de plume son béquet sur son brouillon.Il dessale sa plume en la faisant tremper dans l'encre:plume bien trempée avec à ses côtés un buvard mouillé en rade pour boire l'encre. Gare au pâté et à la pâtée que l'on administre. Attention au manque de correction. Mais peut-on donner la volée à une plume ,non,elle prend sa volée.Il y a même de saut métier fait par des gens de haute volée. Je m'en tape des tournées :plume imbibée de vins,vin-aigrette. Une bonne dégelée pour sortir de sa réserve:seule retenue la note à payer.Il faut prendre une bonne dérouillée et se déniaiser :une bonne bêtathérapie. Les lettres du coup sont bien affranchies et les mots distylent sa pensée: rien de plus excédant qu'être en excédent.Bien frottée ,sa poésie recopiée au propre.Le poète couche sa prose dans de beaux draps.ô diable le plumitif qui gratte-papier,le poétereau plumeté :rayés d'un trait de plume.Pour être une grande plume ,il faut se donner de la penne.



01/08/2010
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