tisseur de poèmes

Interroges toi 
qu'est ce qui est le plus long ? 
qui te semble le plus long ?
à rester confiner ?
cela fait remonter quoi ?
comment revivre une vie intérieure que nous avons trop souvent coupée de portables écrans 
écran dis-moi 
tu ne me regardes plus ?
qu'est que je n'ai pas fait ?
pourquoi le hasard ne m'a rien dit ,laissé
me réserve t-il autre chose ?
Et tout ce qui qui arrive 
si tout avait été prêt 
qui dit que d'autres choses ne seraient pas arrivées
comment penser à tout 
quand l'imprévu y pense aussi 
soucieuse sur la photo
comme l'être face aux failles mais reste lucide pour ne pas être défaillante
souviens toi 


quand je respire la fleur 
Son parfum te fait apparaître 
Quand je prend la fleur 
nos bras s'enlacent
s'asseoir au coeur de la fleur
les pétales comme des paravents


quand tes lèvres me font la révérence
quand tes yeux me saluent d'un battement de cils 

la politesse d'une écriture 
mais hors marge 
dis tu à mon corps


sur le radeau de ton sourire 
ton visage rayonne comme la fleur de soleil au bouton pétale 

La fosse note d'un orchestre de théâtre,
pour voir une pièce avec vue sur la mer
Ecouter le vent qui accorde les
Hôtes de ces bois instruments 
Il y a bien les mots et l'univers mais pas nous deux 
De leurs yeux d'enfants émerverveillés d'un 25 décembre
Leurs doigts archéologues pour une découverte fabuleuse
Se parler contre basse
glissandos des mains
épanchement de leurs têtes
Pièces de puzzle qui s'assemblent
Soprano d'un je vais bien