tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Tableau vivant sans titre

Monet m'avait accompagné à la sortie de son exposition pour exprimer du vécu par des moyens picturaux car seule l'image de cette inconnue restera.Elle attendait le bus 63 après 11 heures ,le hasard du double des chiffres comme si ses yeux noir sur la toile blanche voulaient laisser un modelle pour un modaime le temps d'un parcours.L'envie de prendre le bus mais l'arrêt qui se situe à quelques pas ne plaît pas et pousse par intuition à se rendre au prochain arrêt comme si le hasard souhaitait un double aussi.La coupe de ses cheveux qui tombe en triangle sur son front , triangle aux angles égaux de ses yeux ,l'arête de son nez comme un support ,les traits de chaque coté de ce dernier,de chaque côté de ses lèvres comme une bourse et sa langue déliée les cordons pour une parole d'argent.Son col en v et son front en V renversé forment un lauxsanges de son sourire ,ses cheveux comme les poils touffu d'un pinceau qui s'apprête à déciné sur un écran au teint bis le film de ses orijeans bleu comme un ciel éterré dans lequel le regardant a perdu ses illusions et le regardé a gardé son secret ,ses mystères.Ses yeux noirs avaient besoin de ma couleur.Le coeur se livre accompagné de sa page devenue cheval-et et les larmes de ses foeils humectent les pages comme des gouttes glissant sur la toile.Ses chaussures noires descendent à st germain des prés,son pré carré, son carré de soi.Les deux jambes de son compas transportent ses longueurs dans une toile bise d'adieu et le poète joue le conducteur de bus sur sa ligne poétique vers d'autres arrêts du destin.



03/10/2010
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