tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

toi fantôme

Je ne peux te toucher
Car toucher , c'est jouer
Tu n'es pas un jeu , un mets gourmand
Tu es toi
Je ne peux que t'imaginer
Mais l'automne devient brumeux
Quand la brume se lève
Il ne reste plus que le décor
Et toi ?
Les feuilles commencent à bien tomber
Comme si goutte à goutte tu tombais aussi
Puis glissant sur elles je suis entrer avant toi
J'ai oublié le après toi de politesse
Ecran total , les yeux , le corps, les doigts sont sollicités de la même manière
Je vais chiner pour retrouver un toi
Les vestiges de ce que l'homme ne veut plus
Ils ne sont pas portables , ordis , tablettes , jeux vidéos
Comme un inconscient , je fais vivre un rêve éveillé
Avec les photos de toi , je crée des scènes comme dans un rêve de nuit
C'est bien la nuit car lorsque j'ai fini ma connection
L'écran est bien noir
C'est à croire que le lieu dans lequel je suis en train de pianoter est un néon
Hon/or /rer un Dieu
Qui n'existerait peut-être pas
Mais du moment que cela brille
Comme les paillettes des marches d'un métro parisien
Je descends
Je suis dans le couloir à jouer
Mais tout ce qui circule prend le train
Sauf moi
Toi tu remontes
Chaque jour ma pendule
Tes talons aiguilles tournent mon dira temps



28/10/2013
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