tisseur de poèmes

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Tramontagne

J'avais compris la tramontagne 
Allumer la mèche comme un sommet enneigé 
Ecrire une peinture de lumière entre la fiction et la flamme 
Tout la haut siprès du soleil la clarté est immense 
Candle the wind , le vent comme bougie :on ne pourra jamais souffler Sur 
Implacable récit :tous les mots d'un contexte 
Ensauvagée comme un maigre et dérisoire brin d'herbe 
Je guette entre les lignes comme entre des lattes 
A l'abri de cette forte intensité 
Je te prête des vertus oniriques ,sensuelles ,spirituelles ,mémorielle 
Ecume verte au sommet d'une grande grise 
Comme quelques brins d'herbe au milieu d'une chaussée 
Des pas pavés de bonnes intentions , sous les pavés la plage 
Le sable , femme de bain , femme de mer , femme voilier 
En herbe sur la neige éternelle 
Prairie , pastorale 
La petite cabane non pas d'ébène mais d'aubaine 
Sous le soleil notre ombre 
Nos bras qui s'ouvrent mutuellement sur chacun de nous
Derrière la porte , les coeurs qui battent comme s'ils résonnaient
Sur ce parquet de bois 
Des mains pour cueillir l'herbe 
On dirait que c'est la buée qui sort de la cheminée
Mais ce sont les herbes fumées 
Celles d'un joint ,d'une union sacrée 
Comme en Himalaya 
Ailleurs l'herbe ne peut être plus verte
Herbe vertueuse , manège qui se balance comme si de vent 
Mais si haut ,l'air se fait rare , il est en nous 
Dans notre cabane en apnée
Refuge fou de mon blanc 
Oublions la pente indescente
Une choquante démesure 
La haut , nues comme la neige 
Nous étions l'inattendue , la beauté d'une herbe
En bas l'herbe est commune ,la neige est plaisir éphémère 
On déshabille l'herbe de sa couverture neigeuse 
Personne n'ira crier à l'indécence 



24/05/2018
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