tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

un banc , deux arbres

Un banc entre deux arbres

Deux arbres témoins séculaires

Le soleil qui  se couche

Les amants sont partis 

Un banc qui a la gueule de bois 

Un banc de touche et ses planches de salut 

Lors de la nuit venue

Un banc caressé par les feuilles qui tombent 

Un banc qui perd ses "plumes" , ses confidences 

Un banc qui saisit dans sa totalité 

Deux amants assis qui ne peuvent qu'être démonstratifs

Autour d'eux aucunes émotions fortes

Que la solitude d'un banc entre deux arbres 

Entre :qui sépare , égale distance

Une zone blanche dans laquelle rien ne peut arriver de mal 

Où les esprits ne s'approchent pas ,

Etrange cette préposition qui a son verbe homonyme entrer 

Entre sans portes mais son "aire" son espace de rencontres

Toucher du bois 

Glisser sur du bois  , se rapprocher comme si les amants jouaient  de la contrebasse

Des notes de hautbois perchés sur un banc

Aller aux bois 

Un banc qui est comme une" porte cosmopolite " 

Ne pas être de bois , bois de coeur

Sortir du bois , se révéler dans sa nature 

Un petit banc de piano

Y aller piano 

Dangheureux , y trouver le loup ?

Quand les amants sont partis les deux grands arbres s'asseoient

Se racontent les histoires d'amants

Des arbres autographes sur lesquels sont gravés des coeurs

Des promesses sur  un banc 

Quand les amants se lèvent 

Ils font banc que route à deux , solitaires 

 



11/10/2014
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