tisseur de poèmes

Jour et nuit,le terne grimaud effacé par les plumes banaux de son moulin.Le vent joue au trivial poursuite avec ses ailes. Palettes d'un moulin qui fait la roue, paon de jour, paon de nuit. Ses beaux châssis taurides  garnis de toile,branche gourmande qui épuise. Papillon qui voltige comme un apollon à l'argus,un phalène arpenteur-géomètre,un sphinx à drapeau pirate dans un horizon en panne de nuages.Le moulin à prières ressasseur qui se confesse à l'abée assesseur. Les résidus de ses moutures sont sans issue;dans la farine lactée ,la buse vole enquête de son ver rongeur avant l'aube.Il se grime d'un cream d'amour ,faux en écriture :théâtre du crime.Le cabot de ses yeux à bois ;ses yeux faits ploient ;la tunique de l'oeil en cornée d'une taure poétique ;l'oeil de la lettre s'imprime sur le papier.L'oeil du soleil , l'oeil de la lune et d'yeux invisible.Il cherche l'éthernité à l'oeil dormant.Tout son être est jusqu'à la gauche :tête contournée ,pied , main, geste ,manière,attitude, air gauche.La blancheur éblouissante de son visage enfariné articule les sons lovés de sa chaîne de mots sous la lanterne sourde.Le falot recherche des n-ombres irrationnels et ne trouve personne .Son manque défectif marque un détachement affecté.La feuille de vigne à deux yeux n'est plus que la faille d'un pagne que le grand horloger du temps raccommode à l'aiguille.De sa voix, il récite la conjugaison d'un Verbe en pauvre h-er sous la ir-e de Dieu.Loin d'une pantalonnade en fuseau,il meuhble les tables d'un très tôt à dessin , dessin lavé , léché comme la toilette d'un chat.La paonne de l'art pour un cochonnet qui perd la boule .Le vieux grim-age aride sollicite une terre battante pour cultiver son art.