tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

un poète à Paris

Il avait mis sa voiture dans un garage Porte Bagnolet
Qu'il estimait approprié

Ouvrir la Porte Dauphine qui allait être son histoire 
Puis alla se promener sur les quais de La Seine
Aller voir sur scène la pièce d'eau sauvage mais maîtrisée 
Lui le saltimbanque des mots
Il estimait juste cette ballade compte tenu de la fin de mot banque
Rive en anglais
Dans la densité au mètre carré que la pensée qui l'accompagnait
Aux penchants parfois plus lourds 
Que sa tête avait du mal à tenir en équilibre mais 
En tout bon saltimbanque qu'il était il savait y remédier 
Sa pensée c'est un peu comme s'il faisait le plein de musique 
Sur les stations de radio
De son pied toujours levé ,il avait parcouru toute la couverture
D'un territoire ,tiré la couverture à lui dans son songe ,
Un dessus de lit pour ses lecteurs d'abord, puis dissimuler son activité 
Tous les rues des endroits traversés semblaient barrées
Car tous les bars s'y trouvant étaient fermés
Il aimait à caressé une idée préliminaire avant de lui faire l'amour
Une fois chez lui dans son château gris ,sévère sur la colline verte
Il écrivait par ordre d'écriture ,plus de liberté alors
C'est pourquoi il profitait de ces moments parisiens
Dans son adhésion souterraine , il dénonçait 
Mais vu de l'extérieur , il paraissait inimaginable
Planant au-dessus du fleuve, il entendait les mouettes 
Les rumeurs qu'elles avaient glanées au large
Rumeurs invérifiables même en envoyant des bateaux sur toutes les mers
Mais pour lui elles n'étaient qu'appropriées au lieu "marin" 
Il poursuivait son chemin
Et dans un murmure , une petite voix lui disait
N'attends pas demain , reviens ce soir 



10/05/2020
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