tisseur de poèmes

Dans la grisaille d'un dimanche  8 janvier ,elle dessinait une traînée de lumière.Une poudre aux yeux qui à la moindre étincelle avait donné naissance à l'euphorie dans l'explosion d'une liberté sexuelle et le triomphe d'une féminité.

Ni explosion mammaire , ni rondeurs callipyges ,ni tenues affriolantes ,elle possédait une plastique de rêve.Une force voilée sous un manteau de mystères, Qui tire les fils embrouillés ?Enfile, défile, refile .Sur une carte Michelin ,Hilltown  ne figurait nulle part  ,pourtant à l'intérieur des collines ,on entendait un coeur battre.Une fouille au corps était nécessaire pour une archéologie du savoir.

Dans une rue brique ,une ville industrielle sortie d'une mauvaise usine , une main d'oeuvre abandonnée pour un chef d'oeuvre.Yeux exorbités qui n'avaient mis sur orbite aucun autre corps d'homme céleste.Juste le surnaturel d'un homme dans la lune.Un baiser qui bouche l'avenir ,une bombe A comme amour qui achève sa traversée du désert par une explosion "Regan", ville frontière d'un mauvais western .Une bombe s'ex-uelle victime de son succès d'années :une bombe H comme hache de guerre.Cupidon reste toujours d'actualité avec son carquois et sa flèche .

Par des coups réguliers et continus qui remontaient des profondeurs de son être ,mes yeux alors habitués à l'obscurité commençaient à percevoir dans les infimes faisceaux de ses diodes électroluminescentes ,sa jouissance.Mes yeux éblouis par tant de splendeur , émergèrent enfin  , à bout de souffle ,pour être humiliés par l'ombre de la faucheuse .Comme  jadis la représentation picturale d'une belle jeune femme au côté d'une tête de mort.

La brièveté de notre passage sur  la Terre même pour les êtres parfaits d'une autre planète qui subissent aussi les ravages du temps quand ils descendent sur terre .

Console de jeux ,les touches d'une tablette tactile comme un carré de chocolat tiennent en échec la déprime.(HILL,colline en anglais)