tisseur de poèmes

Le temps est propice à l'écriture 

A l'affût  d'une entrevue optimiste au milieu des gouttes 

Dans l'herbe d'un vert désaltéré  quelques fleurs blanches 

Le parfum frais s'en exhale à la fin de l'averse  

Le sujet  évoqué d'un petit poème   murmuré à mes oreilles 

Bercées par le bruit de la pluie ,elles se dressent au moindre silence 

Comme une carpe silencieuse ,tu cherches le petit ru poétique 

Moi qui croyait être universel , tu as révélé ma vulnérabilité 

Les nuages  passant mon soleil de l'ouest  voilent   d'ombre ce que je pensais de ton histoire 

Toi la cavalière de l'est  ,tu dévoiles ta culture libérée d'un passé d'oppression, de colonisé 

Tu ne veux plus imiter , valoriser  à l'infini ce qui me plaît  dans ton imaginaire 

Le goût de l'authentique , de l'expression d'une culture  qui évolue , change

Loin de mon passé  qui voudrait redorer son blason perdu dans une  modernité  

Dans laquelle je ne reconnais plus rien 

Dans laquelle je ne peux plus me pelotonner 

Mais toi aussi tu as grandi ,peut être trop vite 

J'ai l'impression de tout perdre en même temps