tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Une chanson que tu ne voudrais plus entendre

Les branches des arbres se font hérisson ,

Des bras qui n'enlacent plus me donnent des frissons ,

Je me sens vide de coeur  , d'estomac 

Les os des branches balancent mon hamac 

Sur le tarmac livide , mon coeur n'est plus que rose 

Mon corps emmailloté  dans un duvet 

Ma pensée emmitouflée dans une névrose 

Ma tête cachée dans un chevet 

Le lit d'un filon d'ici

Mais mes forces m'ont occis 

L'absence pèse  

Mon âme devient légère 

 Pour qu'un divin la soupèse 

Aux yeux de ce bas monde  devenue étrangère 

Mais pas pour un Dieu d'amour 

Qui d'autres pourrait être aux alentours  ?

L'homme et son apitoiement , sa compassion ,ses larmes ,sa honte 

Entre frères et soeurs humains ,qu'as tu fait de moi ?

Rassemblés sous un étendard pour une juste cause 

Moi je suis couché  parmi les blessés  : éparpillé ,isolé pour une injuste raison

Pourquoi me regardes tu ?

Pourquoi voir un visage qui n'a plus rien à sourire 

Des lèvres qui n'ont plus rien à exprimer 

Une gorge qui ne peut plus déployer un rire 

Plus rien ne me va ,tout s'en est allé tailleur 

Le poinçonneur a fait des petits  trous dans l'ha-billet 

Pourquoi deux balles, dix , cent ?

Je suis déjà troué d'une bataille 

J'ai oublié de te dire 

Les mots ne viennent plus ou trop tard 

C'est toi qui m'a oublié 

Avant -première ,il y a zéro 

Aussi rond qu'une petit pièce dans le tronc d'une église 

Qu'une main divine va ramasser  

Les frais de voyage pour le passeur d'âmes 

Ma fin vaut bien un nirvana car elle compense tout ce que j'aurais pu faire de mal auparavant.



15/12/2011
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres