tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

une femme dans le métro

Le regard noyé dans l'ennui , il ne se passe rien.Il se laisse glisser dans un personnage comme pour faire des vagues. Le bruit de l'amer dans sa bouche : pourquoi ?
Dans la lumière de l'invisible .Elle est agréable à regarder , facile à admirer parce que sans rien éveiller d'autres , qu'elle.Un havre pour son esprit .Un cadre qui explique tout. Il sort sa pensée de son isolement pourtant abstraite :son monde d'idées.Alors il voudrait lui rendre la pareille .L'appareil d'une communication qui la sort aussi de son isolement;Il ne pouvait pas anticiper sur sa solitude car assise près de la vitre , la forme d'une rencontre triangulaire .Regarde moi.
Un monde renversé dans lequel son image se reflète à l'envers.Une exposition qui s'ouvre.Quitte leurs poses désenchantées pour des jeux graphiques d'oeil , de sourire ; des détournements facétieux .Ses yeux bleus dilués dans ses larmes comme pour en atténuer la puissance.Il lui chuchote dans le creux de l'oreille.Il traverse les hauts et les bas de son pavillon.Pavillon de reconnaissance : l'homme qui l'aime tout bas .A eux de jouer : baisers de cinéma? Clarté , souplesse , profondeur .Fleur de tonnerre après l'éclair.Pavillon de complaissance .Il ne s'est rien passé .Navré qu'elle ne m'ait pas trouvé.Vous faîtes erreur.Pourtant tout cela était bien joli dans l'abstrait comme jeté à la figure maintenant : un sursaut de réveil .Je crois me souvenir .mais tout avait déjà disparu depuis longtemps.


17/07/2015
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