tisseur de poèmes

Quand on entre rien ne se passe comme prévu
Même pas une voix jeteuse de sort
Il a le chic de s'introduire
Elle lui donne le ticket choc
Billet d'antre/ée
Il ne faut pas qu'il la rate
Il brosse son portrait pour qu'elle soit moins noire
Dans cette boutique obscure où l'étagère est un rai de lumière
Il chante dans le noir pour ne plus avoir peur
Mais dans cette absolue obscurité le son se fait tribal
Mais aucunement indi/gene
Sans lui pas de plaisir
Plaisir d'une découverte dans le noir
Il passe la pièce au noir
Le souffle d'un mot ne doit pas éteindre la moindre lumière intérieure
La toucher comme on toucherait une bougie
Redonne un deuxième sens comme une deuxième chance
Un sens en éveil dans cette nuit propice au sommeil
Il les fait écrire avec son stylo dans la main
Comme une écriture en transe
Ils se rencontrent in si/tu
Pas de vouh fantomatique
Dans ce dessin de la nuit , l'écriture cisèle une bague
Celle qui les rend égauxcentriques
Comme deux yeux de chats brillants
Deux chats noirs qui tourneront les pages
D'une nuit qui passe vite
Le jour étant dépourvu de nuit
Leur dernière pensée avant l'aube guillotine
Pourvu que l'on reste amant