tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

une pièce sans l'homme

Le soleil d’août pénétrait à large flots par la fenêtre ouverte
Enveloppait de son éclat doré toute la surface de la pièce
Qui n’en était plus une mais un fleuve jaune
Au loin on pouvait voir la laine verte de la forêt
Sur le côté ,une forme oblonge et évasée ,la bouche d’un volcan
De l’autre , une forme oblonge et évasée remplie d’eau de laquelle
Coulait une cascade
Les montagnes s’étaient débarassées de leurs noms
Les humeurs du soleil qui déplaçait le centre de gravité des meubles
La nature jusque là opprimée répandait en goutelettes l’odeur humide
La mémoire avait regroupé les éléments épars
Redevenus ordonnés et accessibles ,et l’acoustique hospitalière
Sans que le moins du monde on crut à une unité artificielle
 


17/08/2016
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