tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

une poésie se mange sans fin

Comme l’univers du cinéma noir
Quand la ville dort , le grand sommeil
Sur le coufin par le renversement d’un n
Au confin d’un monde sans horizon donc sans gouffre
Derrière cette ligne
Le poète s’adresse à des lecteurs déjà concernés
Il sollicite l’attention malgré
Ses yeux intérieurs , sa boîte noire
Sa sensibilité a besoin d’émotions sinon elle s’émousse , s’engourdit
La poésie des regards usée par les lecteurs
S’use que si l’on s’en sert comme des biscuits apéritifs
Il reste toujours un vers dans l’assiette
Une poésie qui se doit de tenir ses promesses
Toujours vers
Elle flotte comme des brumes
L’humer pour être une brume
Toujours là toujours prêt à toucher sa transparence mais
Des gestes à peine ébauchés quand elle s’effiloche
Une émotion renversante qu’il faut attachante pour la maintenir en place
Une poésie inisciatique comme survenue de la cuisse de Jupiter
En face le regard d’une beauté effrontée ,une beauté à rides
Aveuglante tenant à la main la canne blanche d’une feuille
Rendre cette beauté déb...ridée , blaque
Une écriture noire musicale
Une petite musique qui donne le signal de fin
Puis dispersion des cendres
Verse des larmes
Les rames de ses cils
Pour aller jusqu’à assèchement
 


14/12/2015
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