tisseur de poèmes

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Vacances

Ecris moi de juillet , d' août ,de septembre
Tes vacances
Un  quand ce comme un qu'est ce 
Ce qu'elles signifient 
Moi qui suis insignifiant sans toi
Ce qu'elles contiennent
Moi qui vis au compte tenu de tes cartes 


Dehors par la fenêtre je regarde les gens passer
Je ne parle qu'à des je qui attendent d'être un tu
Chacun de leurs pas ont leurs places 
Dans cette rue qui appartient à tout le monde
Certains sentent quelque chose derrière eux 
Et se demandent pourquoi je les suis 
Parce que dans l'attente d'une phrase qui les précède 
Au milieu d'une foule 
Je suis vu mais ne me vois pas 
A moins de passer devant une vitrine 


Elle n'est plus qu'eau fantomatique
Qui charrie une silhouette évanescente
Le faible scintillement d'un reflet qui se fait pointilliste
Comme les paroles d'un discours rapporté
Entre l'eau et le ciel Comme une image surréelle aujourd'hui
Mais demain ?Des choses qui ne s'inventent pas mais qui ne sont pas la réalité
Toute sa vie durant Mais elle ne s'appartient plus Alors on dépasse le réel
Elle était belle mais il ne fallait pas le dire
Comme si elle allait s'éclipser Elle se figeait dans sa forme d'origine
D'après nature Ses fondations Sans le savoir était son maître
Savoir la transportait dans un texte oral , dans une mémoire populaire
Etre à la fut voilà ce qu'elle est devenue Des souvenirs passés simples 
Mais de son vivant , le poète se faisait gratte -papier Comme pour chercher des idées
La montrer telle qu'elle est ,c'était perdre sa foi
Car la réalité n'est qu'illusoire Un Dieu qui appartient à la vie ne se raconte pas
ll ne faisait que la dénaturer Maintenant il essaie de se rapprocher au plus près
Un être imaginaire , un simple passé Sans retour , 
pas comme les souvenirs aller et retour Elle cl/âme son innocence
ici bas dans le cimetière elle a fondu... en larmes 
De l'eau à couler sous les ponts depuis son dernier jour
Des arches en forme d'arcades sourcilières car Lise est un être philosophique 
Ni illusion ni réalité Des lettres senties/mentales Qui changent avec l'humeur du poète
Mais pas la Lise Faudra t-il qu'il attende la mort
Pour trouver son entière vérité ?Se vêtir d'un complet classique
C'est toucher une part de vérité féminine Lise est une oeuvre métaphysique

Vacances qu'il regarde derrière lui en lisant sa carte
Comme un sore -douloureux en français- did-ce qu'elle a fait


18/08/2021
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