tisseur de poèmes

Avoir en tête une histoire , des personnages 

Que de feuilles blanches en friche  pour ce travail  des "chants "

Faire chanter  la bille  , son roulement  de tambour  

Frapper sur les touches  

Une page de vie réinventée  

L'existence se charge  de faire apparaître 

Ce qui est dans sa peau  comme un tatouage 

Le tattoo n'est -il pas une forme d'exhibition  maquillée en écriture ?

Une oeuvre  à lui tout seul  ! 

Il se jette à l'encre  et son seul   mal de mer  c'est d'être narci'sick '

Dans sa  nouvelle peau ,  il écrit vrai , naturel  , expressif 

Sans être recherché  , non pas comme un criminel en fuite , un fugueur 

Mais uniquement par ceux et celles qui souhaitent lire 

Il peut- être   ob-scène  mais bo sur  la scène de lecture 

En décale -comanie  

Il  in terre pelle   

Il ne manque que le sceau   

Celui qu'on déscelle  et rescelle  

Il énu'mer'  , donne la couleur  

E-roder  jusqu'à  la corde  : "la cordehier  " 

Montagnes qui ondulent comme des vagues figées 

Ou se dressent comme des flèches  vers le ciel 

Il fait sortir  ses figures de leur cadre  noir 

Son texte se fixe  à la fin de son écriture

C'est l'évolution    qui le tire comme un élastique 

Bien sûr  il écrit dans le confort   loin du chaos 

L'occasion est bonne  d'être dans le silence , retiré  du monde 

Il ne sans cache pas  , dans sa nudité crue  vierge de toutes marques 

C'est lui qui marque  la feuille  comme une aiguille sur la peau  

Il tire les portraits  non comme  sur une cible  dans un champs de tir  

Il pro-cure de bien être  

Sans  être trop long de descriptions  , trop lourd de souvenirs 

Juste ce qu'il faut 

Le temps qu'elle ferme les yeux  pour ne pas simuler  en suivant son regard 

Quand on commence difficile de s'arrêter 

Le seul regret   être un voyageur  solitaire  

Ne prend pas de voyageurs

Juste une agence de voyages 

A vous de choisir votre  croisière