tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Vers

Elle avance comme le câlin d'une vague 

Elle traverse la chaussée 

Les zébrures sont les planches de bois du petit pont suspendu 

De chaque côté les flots de voitures aux quatre portes cardinales 

En face  , c'est toujours mieux 

Elle sort d'elle même pour un face à face 

Sa dégaine sans pistolet car l'autre est attiré 

Elle va mettre  de l'animation côté pile 

Mais ne se laisse pas impressionné 

Les yeux tirés comme ses cheveux ,

Ses effetsralgants blancs jusqu' à la mi-coude 

Tenue de soirée de son oeil noir

Cils et sourcils comme le masque de zorro 

Le bonduel d'un western spaghetti 

Le trouble liquide des yeux commence à se reposer 

Les formes évanescentes se précisent ,la confusion se dissipe

Des événements sans rapport apparent provenant du paysage environnant et mes pensées associatives

Glissent les uns sur les autres et soudain s'immobilisent 

Sa robe paillette d'argent laisse apparaître en transparence son maillot de bain

Une sirène à ok corail comme un poisson d'avril laisse l'âme son des habitants coi

Pourquoi un tel remue mé-nage ?

Un beau coup de filet de pêcheurs 

Son sourire gibs fluorescent passe à travers l'émail 

Déterminée ,elle ne finira pas en queue de poisson

Elle laisse derrière l'intensité de la lumière sur l'eau turquoise 

A force d'avancer ,elle n'est plus dans mon champ de vision 

Je succombe aux voix de sirène 

Et roule mes souvenirs dans son flux 

Le reflux laisse la mémoire d'une é-toile de mer 

Sur la laquelle j'ai peint le mot amour sur le sable

Pour que seule la mer l'emporte vers elle 



06/10/2011
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