tisseur de poèmes

A deux on n'aurait plus le temps ,plus le droit ,sans que l'autre ne s'étonne , ne s'inquiète d'un silence.

"A quoi penses-tu"ma chérie.Comme si quelques minutes sans partage étaient coupables .De quoi car la pensée pourrait être vraie mais hors de la conscience ,l'image ou l'idée serait fausse.Penser est une fausse sortie dans son petit théâtre .Il fait un faux pas dans une fausse route pour tomber dans les bras de son aimée.C'est du faux et toc!.

Un book émissaire ,le solitaire.Lui aussi pense à ses fleurs solitaires :dépassement autorisé.Même les mots vont au-delà de ce qui est attendu sous l'excuse d'un texte .Sa poésie ,manuscrit de la mémoire morte car les mots nomades s'en sont déjà aller vers un ailleurs.D'abord mémoire volatile d'un lexique saisi au vol puis comme le dialogue d'un enfant avec son jouet ,le mot est une mémoire à bulles :il se raconte.Le lecteur lui n'a qu'une histoire de Rom devant les yeux qui le dépasse des fois.Mémoire cache comme pour vivre heureux dans un passé récent et oblitère ce qui est inutile de sa mémoire tampon encreur.

Mais sa mémoire aussi à tores , celle qui n'a pas la raison de son côté .Même s'il n'a plus toute sa raison ,il en a déraison sans rime.Bien qu'il soit absurde de penser que les travers des autres changeront ,ce n'est que pure folie que d'agir par compassion mais il a une mémoire , c'est dément.