tisseur de poèmes

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violon

Comment te ramasser à marée basse 

Le soleil ou la lune m'observe 

Tu n'es là que pour être regardée 

Et la mer t'emporte de nouveau dans son écrin 

Je retiens alors le maximum de toi pour créer un substitut

Je reviens toujours là d'où tu es partie 

Si je pouvais tromper la mer 

Penser qu'elle aurait pris une autre et t'aurais rendue à la place

Tu es une motfragé 

Mes yeux dans le futur  , mes pieds dans le passé 

Courir dans l'eau comme après tes pensées adjacentes

Peut-être as tu souffert de montrer ce que l'on ne voulait pas toujours voir

Un i 

Une barre qui deviendrait plus grande 

Puis le point qui se ferait O de chaque côté 

Se renvoyer une balle 

Un V qui dirait allez  et un n qui continue de marcher  

A la marée contrebasse sort le VIOLON

Passer la nuit au violon comme au peigne fin

Un cheveu de toi ?

Par bonheur , un chevalet 

Trépied de ma prose

 


11/09/2015
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