tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

virée à Paris

Un manteau de velours noir à reflets de soie violets 
Chaussures pointues et gants noirs
Une Japonaise qui salue de ses yeux 
Une dame noir qui tient son portable à la main
Attend la vibration d'un appel
Un jour d'accordéon et mon esprit s'envole vers les années avant-guerre
Pendant qu'il joue des gens assis s'occupent de leurs téléphones 
Il est d'un autre temps ,une fausse note dans cette ère technologique
J'ai descendu les marches argentés qui se déroulent tel un parchemin
Station République , m'appelle je sors 
Je quitte ces âmes de papier 
Car écrites dans mon destin
Je me rends au bord du monde 
Profite du ciel tombé sur terre 
A ciel ouvert 
Jusqu'à la fermeture 
Je reste près du quai d'Orsay
En bon français quai d'or''dit" 
Puis quand le ciel reprendra sa place initiale 
Ma poésie va se surpasser 
Au point d'être réelle


15/02/2014
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