tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

XX L

Cinquante ans au XX ème siècle 

Le temps étale où elle s'expose sur la grève nue 

A palper le fruit mûr 

Pas de thermes recherchés ,ni de salse-pareille 

Juste un geyser sur un banc de sable 

Quelques gouttes diluées dans un vers d'eau

La chaleur a racorni se cuire 

J'aime faire alors un cuir pour lier les mots avec toi

Pour l'histoire d'un soir 

Une coucherie de soleil qui laisse ta fleur dé-boutonnée

Mettre fin à son jour pour finir la nuit

Les vagues battent le phare pour empêcher la mer de dormir

Le désert est une virginité ,

Dans le sable chaud, les pas aux "empruntes "jamais rendues

La surface vergetée de ta peau marquetée et truitée

Je sable ta route versglacée de mirages 

Dans lesquels se regarder faire l'amour 

Tes cheveux reptiliens lâchent la rampe 

Dans le limon d'un escalier

Pour laisser Dieu te former

Le soleil prédateur laisse la nuit sénescente 

Dans un dernier élan étique la mort râle

Mes cendres dans la terre brûlée

Mes espérances consumées

Mon point d'ancrage parti en fumée

Attendent la sirène brocanteur surgit d'une mer de sable

Pour me délivrer d'un passé mou qui hésite à être matière

Je ne suis plus qu'un texte qui aime à être retouché 

Débouché sur quelque chose pour laisser couler à fleau

Un quelque chose qui mène à tout à condition de s'en sortir 

Même dans un état de ruines ,elle recherche à reconstruire l'ensemble 

Un grand Elle qui traverse les siècles X L, XX L

 



29/09/2011
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