tisseur de poèmes

Un homme de "peux "

Sur sa fleur de papier 

Il offre

Des fleurs de lettre  

Le bas en noir et blanc  , le haut en couleurs

La chaleur du verbe monte

Partage la page comme on partage l'affiche 

Il écrit mais les évocations ce sont elle 

Les mots sont à quai , la lecture est en partance

Sur une page , il n'y a guère de bruit

Comme si on l'avait oubliée

 Mais mentalement , la poésie se fait diabolo menthe 

Vert comme l'espoir  jusqu'aux glaçons

Arrivée jusqu'à la banquise 

Voir les pingouins  poétiques , les petits mots 

Il a mis la dernière main  sur toutes les scènes 

C'est elle qui passe à l'acte 

Elle recueuille tous ses souvenirs 

Pour les planter dans son jardin

Elle vit un extra jour 

Comme si il existait une journée parallèle dans ce jour 

Comme tous elle rêve  depuis sa naissance 

Comme si nous ne faisions que des apparitions fugitives tout le reste de la journée

Elle quitte les plateaux  de sa mise en scène 

Pour la montagne  , les sommets

Celui d'une grande star , étoile des neiges ...éternelles 

Il regarde la grande ourse ...blanche 

Celle de la banquise 

Mais il ne veut pas être un brise glace 

Etre la nuit  pour  son aurore boréale