2022
Une année qui ne soit pas tout jour
Parce que sans nuit on s'ennuit
Tendre la main vers le monde
Car vous imaginez toutes les poignées de mains
Et les portes qui s'ouvriraient
Le premier janvier c'est la bonne heure pour le partage
Dans le monde la nuit s'est mise en pétards
Un ciel ébouriffé de feux d'artifice
Un trouble fête qui laisse dans la nuit un voile évanescent de couleur
Qui prend la poudre d'escampette
La nuit de la saint sylvestre , une grande boîte de nuit
Les vêtements colorées comme de grands rubans
Et le bouchon de champagne comme le petit diable qui sort de la boîte
Une cours de récré ,et oui cela coure la bonne année
Une scène videaux
Tout se confond , se mélange ,s'entrecroise
2022 me fait penser à
2 une relation
0 un ovule
22 des jumeaux
Toujours poètes même aux premières heures de ce nouvel an
Le bateau laboure la mer
Il entend avec ses yeux
Il voit avec ses oreilles
L'ombre de l'ouïe se dessine lorsque son oreille se tend vers la lumière
L'ombre d'un regard aussi lorsque ses paupières s'ouvrent à la lumière
La nuit aux feuilles de lune
Le vent fait frissonner les branches
La lune comme épouvantail pour les arbres calcinés de corbeaux et de corneilles
L'hiver nous sommes dans une paresse de perception sonore et visuelle
Paupières comme le volet fermer pour préserver du froid
Pavillon de l'oreille recroqueviller comme un chaud manteau
La pauvreté de l'être devant un feux de bois
Mais l'hiver n'est qu'une gestation
Cela m'a fait penser par métaphore aux arcades des églises
En y entrant vous voyez ces longs piliers comme des yeux grands ouverts
Sur les vitraux ,un monde de couleur , de clarté
Dans l'émerveillement vous haussez vos sourcils
sur ce nouveau regard que l'on va porter sur cette nouvelle année
Attentif aux moindres changements
Imaginez si l'on devait rendre ce que l'on a vu à la fin de notre vie
Comme si pendant notre vie notre regard avait éroder le paysage
Les humains
Pour laisser un regard intacte à une nouvelle génération ?
La nouvelle année est aussi une métaphore du regard
Celui qui se laisse saisir par de belles vues panoramiques
A cet oeil qui cherche des repères dans le pays qu'il visite
Où des frontières se cassent comme si quelque chose allait subvenir
Le poète écrit par procuration , un mode qui ne lui appartient plus
Son je est invisible
Se rend visible ,compréhensible à la lecture
C'est le lecteur qui s'expose , s'exhibe dans cette langue "étrangère"
Qu'il traduit en portant attention à tout ce qui est nouveau pour lui
L'architecture , mode de vie d'un autre pays
Un pays dans lequel il se perd dans un vertige de regards ,d'oreilles
Lever quelques brumes de leurs âmes troublés
Un nouvel EN train de se faire ant
Le t comme une clé à vis pour appréhender
Comme la portion de temps
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