A cet instant
Un regard traversant de l'autre côté
Derrière cette porte une pièce inoccupée
Dont on veut tous ignorer l'existence
Comme si le fait de l'ouvrir annonçait nos bouleversements à suivre
On y pense tout le temps mais on ne s'y rend jamais
L'horloge , garde -temps ,sonnera un jour notre regard converti
Nous irons au fond du sujet
Du je ,tu ,il ,nous , vous
Le j , la barre verticale du t ,les jambes du n ,la pointe du v descendent dans le bas fond
Seul les deux bras de ce V tournés se défond
Dans le fond ,cela n'était pas si terrible
Répondre aux questions qu'elle se posait
Dans la pièce sombre qui éclaire la vie
Une étoile dans la nuit
Des pensées ruminées qui allaient vers le clair , le présent , le rien
Sans jugement juste de la compréhension ,de la curiosité
Elle n'appartenait pas au monde du verbe
Elle ne pouvait opposer à cette inconnue
Que la pureté du coeur dans un geste d'amour
L'acceptation de la vie telle qu'elle se présentait
Donnait envie de vivre là où elle était
C'est dans le rien que l'on trouve quelquechose
Tiens une main , un bras...
Cette abscence de rôle ,cette simplicité
La raison engendre des monstres dans le sommeil
Mais sa lumière rend aveugle à leur prolifération
Cà fait longtemps qu'on n'est entré dans ma chambre
Qui reçoit à ce moment même sur son visage le rose de l'aube
Dirais -je plutôt la rose.
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