A la recherche d'une vérité charnelle
Cils :rames d'un bateau grec
Les larmes : la mer d'autant plus qu'elles sont salées
Le nez :la proue
Les lèvres :
le canot de sauvetage
Un passage clandestin par rapport à la normalité
Dans une géographie trouée
Ce sont les rêves qui construisent le lieu
Une dimension de nous même
Dans un à tout bout de champ
Ce sentier qui le fait rectangle
Se ferme au bruit qui cache quelque chose
Franchir les orées
Picorer les parois d'une montagne
Le rêve n'est qu'un placebo
La paupière une lentille pour mieux y voir
je ne sais plus
je regarde en arrière
Je parcours tous les chemins
Je fouille
Essaie de me rappeler la dernière chose que j'ai faite
Je trie ma mémoire
Mes souvenirs
Je devrais pourtant encore savoir comme on fait du vélo
conduit une voiture
A l'étroit scrutée de partout
Caresser c'est aller à la recherche de ce que l'on connait pas
Embrasser c'est comme pour les enfants pour un bobo
le corps d'une femme qui a eu mal d'un manque
Faire l'amour ce sont tous les petits verres d'une partie de son corps qui font l'ivresse des sens
Je cherchais un dialogue
Je voulais qu'un échange ait lieu
Que quelque chose arrive
Tes yeux prenaient en cliché la couleur du ciel
Comme si tu venais du ciel
Aller trouver ta langue pour raconter
Tu es là pour qui
pourquoi
dois je me questionner pour avoir la réponse
A qui ai je l'honneur
un déshonneur de ne pas savoir
Aussi belle , il faut que tu sois honorable
Un de tes doigts à le geste de presser sur
Comme si tu allais taper un mot sur le clavier de tes lèvres
Tes yeux sont dirigés vers moi comme si ils avaient avant le clavier d'une machine à écrire
Ta main en suspens attend
le plus dur c'est le premier mot
La vérité nous évite : monde d’illusions
Dis le au feu
Cendres
Dis le à la mer
Les vagues
Dis le au vent
Objets qui volent
Dis le aux nuages
Il pleut
Dis le au jour
La nuit
D qui pousse un i arrêté par le t de temps
On te répond par forcément en paroles
Mais toujours en impermanence
Je dois te le dire
Comme si le silence avait perdu patience
Comme si plus rien d’autres n’avaient réussi à t’atteindre
Tes pavillons de grande écoute ont peur de ce ire dans dire
Cette colère :ne vois tu donc pas alors écoute
La vérité nous évite : monde d’illusions
Sous la colère , sous la peine , sous tes valeurs
Parce que tu n’as plus confiance
Alors la vérité fini par tomber
On perd nos illusions
Mais écouterons nous pour autant le feu, le vent ,la mer ...
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