tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

A vau l'eau

A la fin de l'hiver 
Empreintes flocons de mots sous ses pas d'yeux 
Au pique de sa gloire ,O éclaté 
Derrière le silence pesant a coulé à pic 
Les failles d'ondes sur la Seine

La larme d'un chagrin dont je ne connais point la cause

Une secousse corporelle 

Ces ondes qui nagent   vers la berge 
Toi la  fleur éconduite dans ce fleuve
Le flacon de son parfum comme neige au soleil
Se répand dans l'atmosphère

Et le poète dans ce cheminement sans bruit

Insignifiant ,en produit une image 

Une réorganisation mentale 

Qui mérite mieux qu'un plouf 

Fleuri 
Hier en haut de l'arc de triomphe 
Un neurone avec ses dendrites d'artères 
Dans son logement de mémoire 
Le poète a fait un tour souvenir
Temps suspendu haut et cours
Le balancement d'une crémaillère 
Un témoignage , homme âge 
Multipliés à chaque ligne 
Le froncement de sa robe à elle
Caresse ses lèvres de Crystal ,voix posée sur un instrumental 
Se met en marche
Dans cette poésie roulent des yeux
De vermeil à Lisieux (vers, lire)
Distance oculaire d'un monde intérieur
Jusqu'au flou artistique
Sa poésie ne fait plus qu'un 
Vernoeil 
Il joue avec les mots 
Comme un mouchoir tombé 
Le lecteur ramasse , fait le tour de ses relations ,transmet
A qui poursuivre jusqu'à la sortie du flou
Redonner son visage ,pour qui était cette fleur à vau l'eau 



04/03/2021
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