A-vide
Toutes tes heures vécues du jour pour rien
Prières dans l'ombre des soirs moins pour se plaindre que pour aimer
Tu ajustais sur tes blessures des colifichets
Tu aurais tant voulu te plier comme une soie
Tu aurais tant voulu te modeler comme de l'argile
Pour adapter ton coeur à une rencontre
Les marches exaucaient au-dessus du sol
Un soleil qui se lève ,arrive à son zénith , se couche
Pour que tu puisses récolter l'or de ses rayons
L'or sur ta posture sculpturale comme sur une statue de Bouddha
Mais que de la poudre d'or aux yeux casinos
Comme si le bon nombre , la bonne carte ne voulaient pas sortir
En attendant , la nuit désavoeux sans étoiles filantes ,
Des parts de lune d'un gâteau pleine lune pour une femme male dessert-vie
En te regardant , les hommes voulaient trop bien faire
Qu'ils avaient peur d'abîmer ce qui était bien
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