tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

A-vide

Toutes tes heures vécues du jour  pour rien 

Prières dans l'ombre des soirs moins pour se plaindre que pour aimer 

Tu ajustais sur tes blessures des colifichets   

Tu aurais tant voulu  te plier comme une soie 

Tu aurais tant voulu te modeler comme de l'argile  

Pour adapter ton  coeur à une rencontre 

Les marches exaucaient au-dessus du sol 

Un soleil  qui se lève  ,arrive à son zénith   , se couche 

Pour que tu puisses récolter l'or de ses rayons 

L'or sur  ta posture  sculpturale   comme  sur une statue  de Bouddha 

Mais que de la poudre  d'or  aux yeux  casinos

Comme si le bon nombre , la bonne carte ne voulaient pas sortir  

En attendant   , la nuit   désavoeux sans    étoiles  filantes   ,  

Des parts de lune   d'un  gâteau  pleine lune  pour une femme male  dessert-vie 

En te regardant  , les hommes voulaient trop bien  faire  

Qu'ils avaient peur d'abîmer ce qui était bien 



05/09/2012
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