accro nyme
maux en abrégés, un vain sec
un désalter ego
qué mander quand l'encre chasse
le fond d'une poche , d'un verre ,du désespoir
les cris qui restent au fond de la gorge
enrouée de coûts élevés de la vie
fin limier à la recherche dépris
une retenue sans réserves
un retrait qui se contracte sous l'épaisseur d'un carton et d'un sac de couchage
dans lequel on devine une forme humaine
période de chômage où seul un coeur simple et sensible habite la chaumière décoiffée d'un chôme
coeur qui se brise contre la vitrine du restaurant
sur le bas-côté ,menue table de chevet
son drap peau claque au vent
à vide , juste désireux d'un bol de soupe chaude
vivre au présent
il demande par-don
de déranger lui qui n'a presque rien à ranger
toujours à découvert
dans sa sébile qu'il boit à l'hallali
comme la quête d'un gibier
le deuil d'une belle châsse
une chasse accourre mais dans la précipitation
si le grain ne meurt
livrée à la misère pousse comme du chiendent
les regards fuient pour cacher un avenir sombre
mettre à l'abri quelques euros de plus pour plus tard
la peur de ne plus avoir , de manquer du moindre confort
mais eux qui économisent chaque jour leurs faits et gestes ,ils ont droit à quoi?
indifférence expro-priée d'une cabane, d'une tente
eux qui étaient des nôtres :argent maison ,travail
comme dans une fosse commune : sdfs
plus d'individualité ,nom conforme
le mur de la honte , le grâle gr gr gr
parce qu'ils nous font voir la réalité
un tôt de pauvreté qui est notre tare.
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