Air de guitare au bord de mer
Dans sa bonne mine on ne pouvait lire que lui dans tous les vers où il paraissait
Vers en lacets comme une route de montagne , partir du sommet
Arriver en bas de la côte
Comme pour retrouver le terrain vague construit par le temps et la mémoire
Un terrain mer au moment de la marée haute qui efface toute trace
Quand la mer se retire il ne reste que les vestiges
Coquillages , algues souvenirs
De mes premiers vers , je voyais tout sans distinction
De mes derniers vers , je voyais la plaine sauvage embrumée
La découpe au loin d'un Canyon d'où surgirait des indiens ?
Evitement , retrait , suggestion dissimulée
L'endroit où il ne faut pas être vu
Le lecteur ne doit pas se perdre dans une rencontre
Dans une conversation que l'on entame
Quitter ces méandres pour s'évader hors piste
Garder un genou à terre
Conscient de la réalité : dans l'espace on en attend des transgressions
Comme un rituel de pénitence au cours duquel la souffrance permet de se concentrer
Un trésor de séduction , des regards de feu
Comme un dragon qui en aurait la bonne garde
Des passages coupés pour qui voudrait s'aventurer de l'avant
A toi de lire
Comment tu n'as pas suivi !
Relire des yeux en vitesse quand la question surgit
J'ai fait parler ce qui ne se voit pas , rendu perceptible l'air
Même si de cordes décharnées auxquelles ai retiré la chair de notes
Alors c'est monsieur Guitare qui agite de sa main un je suis là
Une guitare sèche comme revenue d'une baignade
Qui s'est allongée sur un bar/ rock
Le guitariste garde son é/ventail de visière pour ne pas avoir le soleil dans l'oeil
Tenant sa bar/casse de manche comme un bateau à la dérive
Il a posé sa veste sur le patère d'un rebord
Comme disait un philosophe
Il révèle la beauté comme celles de la montagnes et des mers
Au peuple qui jusqu'alors l'ignorait
Dans sa chanson on ne sait pas s'il donne l'absolution d'une indifférence
Ou esthétise le malheur
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