tisseur de poèmes

Ami(e)s entends tu ?
une poignée de cordes comme une pincée de poudre magique
mettre un air du temps ,ce que tu veux que cela soit
les émotions traversent déjà les ondulations de frissons
le paysage frémit sous la chaleur
et la légère brise quand elle se produit fait bouger les odeurs
devant les arbres le vent agite les feuilles
pour leur dire ce qu'ils ne veulent pas entendre
Au fond les montagnes ont dressé leurs tentes
première de cordées ,au sommet de ton art
toi tu es la survivante ,celle qui défie
tu trompes la mort en envoyant des ombres partout
Je ne sais d'où tu viens
Si du nord ,aller dans le sud pour plus de chaleur
Si du sud aller dans le nord pour plus de fraîcheur
Si tu étais de l'est tu serais partie à l'ouest ou vis versa
Directions qui poussent aux voyages
mais je sais que tu as les yeux de ceux qui lisent de bons livres
Tu t'es rendue dans le débarras des lieux 
Faire ressortir tous les souvenirs
Petits paquets de notes dénoués de leurs noeuds
Tous ces mots pour occuper pendant le long trajet 
Vos yeux sur les rails d'une lecture 
Dans ces yeux pupilles qui s'ouvrent et se ferment 
Un language
Un être ,personnage qui se sent habillé 
Esprit et coeur de son auteur
Nature réelle dépend de son observateur
Le texte se ferme sur un point
La punaise de ma porte qui se referme sur l'ouverture 
De votre contemplation