tisseur de poèmes

Le noir est sa teinte majeure 

Loin de la couleur  pure mineure  

la femme n'est pas non plus d'une seule tenue 

Un mélange de fusion et de heurts s'exprime 

Superpositions infinies  de vêtements  

A peine quelques centimètres carrés de peau dévoilée

Sous le manteau drapé et matelassé , il ne lit d'amour  que 

Des cuirs et velours , une amante aux fautes de liaisons 

Sa bouche rouge sang, vampirisante 

Sa silhouette sombre

Son visage, son cou et ses mains exsangues

Au lever du soleil , elle s'enveloppe d'un pale tot 

Sous son  trait piquant , son caractère pointu, elle ne perd pas dans des jeux qu'aucuns 

Dans un tu tu en tulle  mais dans le romantisme d'un chemisier brodé de rosaces , tel un vitrail

Pourtant sous son vêtement désirable mais faussement sage , sa féminité affleure dans la transparence de sa blouse  

Aux impressions florales 

Mais c'est purement fonctionnel

Sourde à chaque page qui se tourne  

Il part seul sur la route de papier 

Vers la montagne de lettres jusqu'au col de l'utérus 

Ce qui lui reste de  "vit" s'abîme en elle et   sème ses graines 

 Dans le noir ,elle produit aussi ses overs

L'amour enfermé donnera jour à un poète.