tisseur de poèmes

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Aout

 

Le soleil d’août pénétrait à large flots par la fenêtre ouverte

 

Enveloppait de son éclat doré toute la surface de la pièce

 

Qui n’en était plus une mais un fleuve jaune

 

Au loin on pouvait voir la laine verte de la forêt

 

Sur le côté ,une forme oblonge et évasée ,la bouche d’un volcan

 

De l’autre , une forme oblonge et évasée remplie d’eau de laquelle

 

Coulait une cascade

 

Les montagnes s’étaient débarassées de leurs noms

 

Les humeurs du soleil qui déplaçait le centre de gravité des meubles

 

La nature jusque là opprimée répandait en goutelettes l’odeur humide

 

La mémoire avait regroupé les éléments épars

 

Redevenus ordonnés et accessibles ,et l’acoustique hospitalière

 

Sans que le moins du monde on crut à une unité artificielle

 

 

 

 



19/08/2021
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