Aquarelle
Elle tenait dans sa main droite le croissant de lune
Assise dans la brume d'un matin
Celle qui recouvre la terre d'une rosée
Elle est assise là dans une vallée
Derrière elle les deux montagnes sont petites
Elle est comme Gulliver dans un petit monde
Ses cheveux courts sont noir un peu la forme d'un béret
Ce qui tranche avec le reste du dessin
Du nez jusqu'au cou puis ses genoux et ses chevilles puis ses mains
Sont beige ;ses lèvres et bouts de doigts rosés
Des épaules jusqu'au ventre son vêtement est d'un bleu très clair transparent
De la même teinte que la brume qui est d'un bleu plus épais
Son short tranche par son blanc vif
Est elle la brume qui se demande , s'interroge sur ce morceau de terre
Caché ?
Est elle au milieu d'un village ? est elle dans le champ de la ville ?
Va t-elle laisser le nuage sur ses yeux pour être comme la brume
Se mettre à la place de ce qui se trouve en dessous
Va t-elle laisser la brume l'envahir
Et
De son visage , de ses mains , de ses jambes visibles
Courir ,se tenir , prendre , regarder
Elle n'a pas besoin de tout son corps
Les montagnes servent d'équilibre
Il y a autant d'espace en haut qu'en bas
Elle aussi est proportionnée
Une moitié au dessus des montagnes une autre en dessous
Elle est au premier plan
Elle n'ose prendre la lune au-dessus d'elle
Est elle Pierrot et non pas une jeune femme ?
Un dessin pastel qui me fait penser aux peintures du Vietnam
Au son d'une corne de brume d'un buffle
Le village s'ouvre mais qu'en est il du personnage ?
Une aquarelle propice à
Une embarcation
Un texte sous les semelles des yeux des lecteurs
Des vers clandestins
desteint
Imotgène poésie sous adn
Maimoire d’un grismoire
Une poésie qui se laisse avaler pour faire corps avec toi
Une fin de moi : nous
Une poésie sans réel intérêt si ce n’est celui de dire
Revisite son existence au gré des réminiscences
Ecrire prolonge
Toi qui est sans papier
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