tisseur de poèmes

Là dans la rue , elle est mise en scène , elle s'est offert malgré elle

Je l'ai écrite.

Elle s'est laissée surprendre pas le fait que j'étais présent au bon moment pour mon écriture .

Elle m'a marqué , éveillé en moi ,une émotion que j'exprime à mon tour.

Elle redevient "elle même " à la seconde où le texte est terminé.

Les pas s'en vont mais elle demeure.

Toi qui vas lire , tu ressens quelqu'un qui n'est pas là ;elle parle dans le vide.

Tu es joué avec l'état de ton moment .

L'histoire continue quelque part ,perdue dans l'avenir.

Tu l'as éclairée de tes mots comme dans une fête foraine .

Une représentation poétique de l'atome : nous sommes tous des amas d'atomes !

Tu crois avoir déjà lu comme un magicien qui sort des lapins d'un chapeau.

il y a du monde au balcon bien que certains gardent secret, en parlent , écrivent ou oublient.Un collage sous lequel tu expliques tes raisons.

N'être jamais sûr de pouvoir sortir une fois fois rentré.

On croit pourtant s'en sortir .Dans le palais des glaces ne se voit pas

voir quoi ,être vu par qui ?Un train fantôme , son heure venue de passer.

Son histoire qui intimide la souffrance.C'est FINI

Un n renversé entre deux êtres i .Tonight ou plutôt tout night .Le reste n'est que du bruit.

Les folles histoires ne vieilliront pas

Il y aura toujours un fou pour les mettre au goût du jour

En attendant ,j'ai peine à traduire une fois de plus

sa dimension délirante ,une folie pointe ou tire

une partie de pétank

A cheval entre les graves et les aigus

le bruit des sabots sur le chaos

Le choc des cultures :bio, pesticide ?

La ferme se meurt

Mais qu'est qui s'ouvre ?

Toujours s'installe le drame

La caméra se détache ,plus assez puissante pour décourager dans un gros plan

le rire en mode de survie

le passé ne l'est pas ,il est présent

Pas là où j'en suis :en avance , en retard?

le retrait puis l'humanitaire

une chevelure , un éventail