tisseur de poèmes

De sa fenêtre ,les chemins de montagne en bandoulière
Entre deux montagnes ,la profondeur de champ qui atténue les tic tac du temps
Quand elle seule chez elle 
Elle ne l'est pas: son monde créatif
Mais elle n'est pas toute seule 
Sa poésie à boire des yeux pures coupée de larmes 
Fils narratifs de son histoire 
Tresses de sa chevelure 
Son corps d'été 
Seule compte sa beauté 
Pas ce que je raconte sur toi 
S'empresse de voir ce "en corps" 
Ce que je dis sautille d'impatience
Détresse d'un corps à écouter 
Détresse d'un corps à défaire dans ce corset poétique
Ton corps d'été a tant attendu à se montrer
Maintenant que le soleil se pointe 
Ne plus te lire sous sein privé
Quand je vois ton corps d'été lire sur le sable
Pose le sur le sable pour que les lignes se perdent jusqu'au soleil couchant
Cape de ton corps dans lequel tu t'enveloppes d'un geste sensuel
Tes bras comme des manches drapées 
Embrassent de bijoux autour de son cou
Sur la pointe des pieds comme sur des talons hauts 
Un baiser bien peigné d'une langue claire et lissée
Saison des apparences , l'été 
Un pari perdu d'avance ?
Entrer dans l'été comme dans une boutique
Ne voit pas pourquoi acheter ce qui ne plaît pas plus que cela
Bon de traîner avec son intérieur nuit avant d'aller réveillonner sous le soleil