tisseur de poèmes

Le texte fait le tour du monde
Le poète en terrain conquis et familier 
La journée passe l'arme à gauche  
En ouest quand le jour tire à sa fin
Lester le lever de soleil pour une grosse bulle ,o de ouest 
Sans soleil ,il commence à faire froid dans le do
Quelque chose se précise , se fixe
L'imperfection devient la source pour une meilleur
Parce que cela lui allait mal 
Donner le vrai ce qui était dans le faux
Nuages qui foulent et dérangent le ciel bleu nuit 
Nuages comme des stores qui filtrent le jour
Comme la lune par sa lumière
Sous la trompeuse apparence 
L'écriture a un effet de manche en cafetan
Dehors la névrose océanique
L'horizon entêté
Vague évidée ressassée en boucles 
Juste avant que la vague te reprenne 
ces quelques instants 
ne pas les laisser passer 
ne pas laisser ton dessin sur le sable 
La mer est gourmande 
Alors c'est moi qui veux te manger avant elle
De baisers de caresses 
Même si la mer n'osera plus y laisser personne 
Comme si la mer voulait garder pour elle ,te reprendre 
Ce qui est à la mer doit rester à la mer
Mais je ne veux pas avoir que mon corps mouillé 
Comme seul souvenir