tisseur de poèmes

Les choses vont et viennent 
Quand le verbe aller se conjugue comme le verbe venir 
Comme une droite qui s'ouvre en V 
Il existe bien des accents aigus et graves 
Mais l'accent circonflexe n'a pas son pendant 
Sur une grande route chacun cherche à se rapprocher 
Mais s'en éloigne un peu plus 
Quand la mort vient te chercher au bout du chemin 
Tu sais qu'il faut partir 
Tant que tu ne fais pas venir 
Tu sais que le mot espoir est rempli d'optimisme
Quand venir est là ,tu sais qu'il va falloir quitter quelque chose en soi
Serais tu venue ,si je te l'avais demandé ?
Tu es venue quand je suis parti  
Quand mon corps en hiver attend sa chaleur ,tu ne viens pas
J'ai prié et attendu ta venue mais trop occupé à voir 
Comment la prière allait être exaucée ,je suis passé à côté de toi
Mais je me dis toujours il en viendra d'autres
Je me suis dit :j'ai le temps de voir venir
Tant que c'était lointain je ne pouvais me dire
Il faudra bien que j'en vienne à :accepter et me résoudre
Et déjà la guerre était à ma porte
Je te vois venir et je me méfie 
L'idée ne m'est pas venue à l'esprit car je ne ressens aucun manque
En venir à la main , aux lèvres pour une écriture , un baiser
Comme si j'employais une forme de violence
Où veut -elle en venir ?
D'où vient -il ? le corps toujours en nomade
A force de me dire si elle venait à passer 
Je suis allé te chercher
Si tu venais à me manquer 
Faire des provisions pour ne plus avoir besoin de toi
Quand vint son tour ,il n'était déjà plus là 
Qu'est qui reste à venir ?
Vivre au jour le jour
Oublier d'attendre pour ne pas voir venir 
Se retrouver dans un complément de lieu 
Comme si un lieu n'était pas complet
Faire venir l'au à la bouche pour un tour en barque 
Ou aborder au port ?
Laisse venir à moi
Mais ils vont grandir et partir 
Vaincs comme vaincre comme si je me battais contre le mal ?